C’est un festival de coups de cœur dans le domaine étranger !
Les oiseaux
de Tarjei Vesaas est retraduit aux éditions Cambourakis et c’est
l’occasion de (re)découvrir le monde intérieur de Mathis et son extrême
sensibilité à la nature. Un roman inoubliable considéré comme le
chef-d’œuvre de l’écrivain norvégien.
Avec Santiago Gamboa et les éditions Métailié, direction Bogotá
où un philologue renommé vient d’obtenir un prix prestigieux qui lui
permet de s’offrir la maison convoitée depuis l’enfance. Il s’y installe
avec sa tante et revisite, à mesure que se succèdent les pièces de
cette vaste demeure, toutes les facettes de sa vie et les histoires qui y
sont liées. C’est aussi un formidable tableau politique de la Colombie
évoquée avec humour et cynisme.
Kristiana
Kahakauwila dresse, dans son premier recueil de nouvelles, un portrait
sensible de cet archipel à l’image paradisiaque qu’est Hawai’i. Si la
mort traverse insidieusement les six nouvelles, elle est souvent un
prétexte à aborder la transmission familiale, les relations complexes
entre les îles et le continent ou la manière dont les traditions
côtoient et parfois sont bousculées par des questions d’une grande
contemporanéité. Le travail de la langue est rendu au plus juste par la
brillante traduction de Mireille Vignol.
L’almanach d’un comté des sables
reparaît pour notre plus grand bonheur aux éditions Gallmeister. Ce
récit naturaliste, servi par l’humilité du ton d’Aldo Léopold, est une
invitation à l’observation et au respect de la nature. Un texte
essentiel dans la lignée du Walden de Thoreau ; un classique intemporel.
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