Jeudi 26 septembre
2019 à 19h
rencontre
avec
Akira Mizubayashi
autour de
son roman
Âme brisée
(éditions
Gallimard)
Tokyo,
1938. Quatre musiciens amateurs passionnés de musique classique occidentale se
réunissent régulièrement au Centre culturel pour répéter. Autour du Japonais
Yu, professeur d’anglais, trois étudiants chinois, Yanfen, Cheng et Kang,
restés au Japon, malgré la guerre dans laquelle la politique expansionniste de
l’Empire est en train de plonger l’Asie.
Un
jour, la répétition est brutalement interrompue par l’irruption de soldats. Le
violon de Yu est brisé par un militaire, le quatuor sino-japonais est embarqué,
soupçonné de comploter contre le pays. Dissimulé dans une armoire, Rei, le fils
de Yu, onze ans, a assisté à la scène. Il ne reverra jamais plus son père...
L’enfant échappe à la violence des militaires grâce au lieutenant Kurokami qui,
loin de le dénoncer lorsqu’il le découvre dans sa cachette, lui confie le
violon détruit. Cet événement constitue pour Rei la blessure première
qui marquera toute sa vie...
Dans
ce roman au charme délicat, Akira Mizubayashi explore la question du souvenir,
du déracinement et du deuil impossible. On y retrouve les thèmes chers à
l’auteur
d’Une langue venue d’ailleurs : la littérature et la musique, deux formes de l’art qui, s’approfondissant au fil du temps jusqu’à devenir la matière même de la vie, défient la mort.
d’Une langue venue d’ailleurs : la littérature et la musique, deux formes de l’art qui, s’approfondissant au fil du temps jusqu’à devenir la matière même de la vie, défient la mort.
Écrivain
et universitaire japonais, Akira Mizubayashi est né en 1951. Après des
études à l’université nationale des langues et civilisations étrangères de
Tokyo (UNALCET), il part pour la France en 1973 et suit à l’université
Paul-Valéry de Montpellier une formation pédagogique pour devenir professeur de
français (langue étrangère). Il revient à Tokyo en 1976, fait une maîtrise de
lettres modernes, puis, en 1979 revient en France comme élève de l’École
Normale Supérieure (Ulm). De 1983 à 2017, il a enseigné le français à Tokyo,
successivement à l’université Meiji, à l’UNALCET et à l’université Sophia. Une langue venue d’ailleurs (2011)
a reçu de l’Association des écrivains de langue française le Prix littéraire de l'Asie 2011, de
l’Académie française le Prix du Rayonnement
de la langue et de la littérature françaises 2011 et, du Richelieu
international-Europe, le Prix
littéraire Richelieu de la francophonie 2013. Mélodie, Chronique d’une passion (2013) a obtenu le Prix littéraire 30 Millions d'amis 2013
et le Prix littéraire de la Société
Centrale Canine 2014. Depuis ont paru Petit éloge de l’errance (2014), Un amour de Mille-Ans (2017) et Dans les eaux profondes (aux éditions Arléa 2018).
Akira
Mizubayashi vit à Tokyo et écrit directement en français.
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