Rechercher dans ce blog

vendredi 8 mars 2019

Le mois de mars aux couleurs de L'Usage du monde


Vendredi 15 mars 2019 à 20h
Lecture de L’Usage du monde
De Belgrade (juillet 1953) à Tabriz (Juin 1954)
par
Valérie Salmon, Cécile de Verneuil,
Claudie Delpey, Jean-Louis Esclapès
(compagnie Tuttiponk)


L’Usage du monde de Nicolas Bouvier :
À l’été 1953, un jeune homme de 24 ans, fils de bonne famille calviniste, quitte Genève et son université, où il suit des cours de sanscrit, d’histoire médiévale puis de droit, à bord de sa Fiat Topolino. Nicolas Bouvier a déjà effectué de courts voyages ou des séjours plus longs en Bourgogne, en Finlande, en Algérie, en Espagne, puis en Yougoslavie, via l’Italie et la Grèce. Cette fois, il vise plus loin : la Turquie, l’Iran, Kaboul puis la frontière avec l’Inde. Il est accompagné de son ami Thierry Vernet, qui documentera l’expédition en dessins et croquis.
Ces six mois de voyage à travers les Balkans, l’Anatolie, l’Iran puis l’Afghanistan donneront naissance à l’un des grands chefs-d’œuvre de la littérature dite « de voyage », L’Usage du monde, qui ne sera publié que dix ans plus tard – et à compte d’auteur la première fois – avant de devenir un classique.
Par son écriture serrée, économe de ses effets et ne jouant pas à la « littérature », Nicolas Bouvier a réussi à atteindre ce à quoi peu sont parvenus : un pur récit de voyage, dans la grande tradition de la découverte et de l’émerveillement, en même temps qu’une réflexion éthique et morale sur une manière d’être au monde parmi ses contemporains, sous toutes les latitudes.

La compagnie Tuttiponk :
Après deux spectacles de lecture de poésies et de nouvelles la compagnie Tuttiponk s’est intéressée à un genre nouveau, le récit de voyage.
L'Usage du monde de Nicolas Bouvier les a conquis par sa fraîcheur et sa modernité. Le regard curieux, humaniste et souvent plein d'humour des deux voyageurs, leur approche singulière des pays du Proche-Orient dans les années cinquante les ont inspirés. Après plusieurs mois de travail, il est temps pour eux de partager cette lecture...



Jeudi 28 mars 2019 à 19h
Rencontre avec
Alexis Jenni
autour de son livre
Prendre la parole
(éditions du Sonneur)


Dans le cadre du "Parcours des librairies" du Festival Raccords, la Librairie L'Usage du Monde accueille les Éditions du sonneur et invite Martine Laval à présenter la collection qu'elle dirige « Ce que la vie signifie pour moi », avec Alexis Jenni, dont le texte Prendre la parole, vient de paraître dans la collection.

Récit d’un apprentissage, d’un dépassement de soi ou hymne aux mots, et donc à la littérature ? Évidemment, le tout ensemble, intimement et magnifiquement lié. Pour la première fois, Alexis Jenni dit avec une sincérité émouvante ce que la vie signifie pour lui : oser apprivoiser la parole lui, qui enfant, « fut muet, puis bègue, puis embarrassé ». Le romancier et essayiste se donne tout entier à un jeu de cache-cache avec lui-même, dans une recherche non pas de la vérité mais de sa vérité.
Dans une belle énergie, avec l’art de mettre en littérature les émotions les plus infimes, il fouille, creuse, se remémore, s’interroge, appelle d’autres à la rescousse, Camille Desmoulins, Sebastião Salgado, Alain Cuny ; aussi quelques écrivains, Denis Diderot, Valère Novarina, Marcel Proust.
Il raconte la solitude, la honte, la douleur physique, le rouge aux joues et le souffle trop court jusqu’à l’étouffement. Il raconte l’inquiétude sinon l’angoisse de prendre la parole, de prendre place dans le monde des humains. Alexis Jenni lutte contre le silence et s’arme de désir : « L’écriture est la revanche des muets, des bègues et des maladroits ». L’écriture, pour lui synonyme de patience et de labeur, nait de la parole vivante. Elle est une vie commune, un partage.

Alexis Jenni est né en 1963 à Lyon, où il a enseigné les sciences de la vie et de la terre. Son premier roman, L’Art français de la guerre (Gallimard), a été couronné par le prix Goncourt en 2011. Romancier et essayiste, il poursuit une œuvre dans laquelle imaginaire et pensée se nourrissent l’un de l’autre.

La 6e édition du Festival Raccord(s) aura lieu à Paris et en Île-de-France de mars à mai 2019 avec un temps fort du mercredi 10 au dimanche 14 avril 2019.
Né à l’initiative des Éditeurs associés et organisé en partenariat avec une quinzaine d'éditeurs indépendants, le festival Raccord(s) fête le livre et invite le public à découvrir les ouvrages sous un angle singulier dans les librairies, bibliothèques, musées, jardins, centres culturels, cafés, restaurants, ateliers, salles de cinéma, de théâtre, de spectacle, etc.
Mêlant toutes les littératures aux sciences, à la photographie, à la comédie musicale, à l’art culinaire, à l’histoire de l’art, aux questions sociales, à la composition musicale… le festival ne s’interdit rien, décloisonne les disciplines et les savoirs, pour regarder et entendre les œuvres autrement.


 
Nos sacs en coton L’Usage du monde
sont disponibles à la librairie


Nous sommes heureux de vous présenter nos nouveaux sacs en coton naturel !
L’illustration de Thierry Vernet fait référence à l’édition originale de L’Usage du monde publiée en 1963 aux éditions Droz.
Tirage unique à 1000 exemplaires ! Prix de vente 5€.



Librairie L’Usage du monde
32 rue de La Jonquière - Paris 17
01.42.26.65.68 - lusagedumonde@live.fr


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire