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vendredi 21 septembre 2018

Les prochaines rencontres à L'Usage du monde

Jeudi 27 septembre 2018 à 19h
Rencontre avec
Lyonel Trouillot
autour de son nouveau roman
Ne m’appelle pas Capitaine
(Éditions Actes Sud)
 


Quand Aude, aspirante journaliste, décide de frapper à la porte de Capitaine pour enquêter sur le Morne Dédé – un quartier de Port-au-Prince en déshérence qui connut son heure de gloire à l’époque de la dictature, lorsqu’il abritait les opposants –, elle n’est rien d’autre aux yeux du vieil homme qu’une jeune bourgeoise qui n’a connu que “des souffrances de contes de fées”, l’héritière d’une longue tradition de familles opulentes ayant bâti leur fortune sur le dos des pauvres gens.

Mais à ce vieillard acariâtre figé dans son fauteuil, la jeune fille offre également l’occasion de déchirer le silence, provoquant d’abord sa colère, puis parvenant peu à peu à ressusciter le grand maître d’arts martiaux qu’il a autrefois été, du temps où il se battait pour faire vivre son club, un lieu d’apprentissage, du temps où une mystérieuse élève l’avait ensorcelé et enjoint à servir “la cause”, une femme dont il était tombé fou amoureux avant de la haïr.

Parce qu’elle apprend, malgré elle, à poser un regard critique sur le milieu protégé dont elle est issue, où l’on se marie entre cousins pour perpétuer la couleur de peau des dominants en se frottant le moins possible aux “autres”, qu’elle sait, dès lors, voir plus loin que le bout de son portail sécurisé, et peut-être parce que, à travers son grand frère Maxime, atteint de troubles psychiques, elle porte en elle l’altérité depuis sa naissance, Aude commence à faire sa place dans cet ailleurs. En la personne du vieil homme et de quelques jeunes “échoués”, elle identifie un autre monde, une nouvelle humanité et, avec elle, le chemin pour faire de la vie une cause commune.

Romancier et poète, intellectuel engagé, acteur passionné de la scène francophone mondiale, Lyonel Trouillot est né en 1956 dans la capitale haïtienne, Port-au-Prince, où il vit toujours aujourd’hui.


Vendredi 28 septembre 2018 à 19h
Rencontre avec
Claire Genoux
autour de son roman
Lynx
(publié aux éditions Corti)
Une forêt, un fleuve, une maison d’enfance: c’est le monde de Lynx, dont le père vient brutalement de mourir, écrasé par un tronc. Destin, accident, suicide? Quitter la buvette où il travaille, fuir à moto vers les terres amples et dures du Maroc serait une solution pour éviter de se confronter au drame, au souvenir d’une enfance faite de confusion et de solitudes.
Quelque chose pourtant retient Lynx. Est-ce l’arrivée de Lilia et de son petit qui viennent aider pour la saison ?
Au cours de cet été sec et enflammé, le plus chaud du siècle dira-t-on, une menace pèse, inexplicable.
La forêt est un lieu puissant de rencontres et de cris sourds. Elle se fait, dans ce beau roman, l’expression d’une quête qui ne cherche pas à aboutir, mais questionne sans cesse le rapport à l’autre dans une écriture qui va au plus profond des êtres et des choses, à la fois âpre et d’une grande sensualité.

Claire Genoux vit à Lausanne en Suisse où elle est née en 1971. Elle obtient une licence ès Lettres en 1997, l’année où paraît son premier recueil de poèmes “Soleil ovale” aux Éditions Empreintes. En 1999, “Saisons du corps” est couronné par le Prix Ramuz de poésie. En 2000 paraissent les nouvelles “Poitrine d’écorce” (Bernard Campiche) et elle reçoit une bourse à l’écriture de la Fondation Leenaards. Suivent des poèmes et des nouvelles.
En 2014 Claire Genoux publie un premier roman “La Barrière des peaux” (Bernard Campiche) qui est suivi en 2016 par les poèmes d’Orpheline qui reçoivent une bourse de Pro Helvetia, fondation suisse pour la culture, ainsi que le prix Alpes-Jura.
Parallèlement à ses activités d’écrivain, Claire Genoux enseigne à l’Institut littéraire suisse à Bienne.


Jeudi 4 octobre 2018 à 19h
Rencontre autour de la revue
Long Cours

en présence de Tristan Savin, éditeur
et de l’écrivain-voyageur Jean-Luc Coatelem


En 150 pages de reportages tout terrain autour du monde, de portfolios, de récits de voyages, Long Cours va à la rencontre des hommes et des femmes, en dehors des sentiers battus, armé d’un insatiable esprit de curiosité. En textes et en images, Long Cours valorise l’aventure humaine en renouant avec l’esprit des grands explorateurs. A l’heure des réseaux sociaux, le magazine fait le pari du « temps long » sur le « temps court ». Il privilégie la beauté, le sens, l’éclairage inattendu. Il laisse à ses auteurs le temps d’observer, d’écouter, et leur donne la place de raconter une histoire. Long Cours, magazine haut de gamme exigeant, se distingue par sa maquette élégante, l’originalité de ses sujets et sa politique de signatures en faisant appel à des écrivains prestigieux du monde entier, des illustrateurs réputés et de grands photographes.


Jeudi 11 octobre 2018 à 19h
Rencontre avec
Jean Hatzfeld
autour de son nouveau roman
Deux mètres dix
(éditions Gallimard)

 
Histoire de quatre sportifs de très haut niveau, entre les Jeux olympiques de 1980 et aujourd’hui : deux champions haltérophiles, un Américain du Missouri et un Kirghize ; deux sauteuses en hauteur exceptionnelles, une jeune Américaine et une Kirghize d’origine koryo-saram. Leurs rivalités sont mêlées d’admiration et d’incompréhension réciproques, parfois extrêmes, qui, des années plus tard, donneront lieu à des retrouvailles inattendues dans les montagnes kirghizes.
Jean Hatzfeld raconte l’univers sportif dans le contexte tendu de l’époque (guerre froide, déportations dans le bloc soviétique...) qui cabossera ses héros. Il porte aussi un regard très aigu sur les gestes des champions jusqu’à rendre poétiques les sauts en hauteur de Sue et Tatyana et leurs corps délivrés de la pesanteur. Les haltérophiles sont peints dans la puissance héroïque de leur musculature et de leurs rituels, telles des créatures fabuleuses.
Quatre destins qui se croisent, quatre portraits inoubliables.

Jean Hatzfeld, né en 1949, est devenu journaliste aux débuts de Libération, dans le milieu des années 70. D'abord journaliste sportif, il deviendra grand reporter pour suivre les guerres du Moyen-Orient, d'Afrique et des Balkans. De ces vingt-cinq années de correspondance, il écrira un récit, L'Air de la guerre, puis un premier roman, La Guerre au bord du fleuve, et plus tard un autre roman La Ligne de flottaison autour du thème de l'écriture et la guerre. A partir de 2000, il suspend son activité, pour se consacrer à un travail littéraire sur le génocide tutsi aux bords des marais de Nyamata, au Rwanda, qui débouchera sur la publication d'une sorte de trilogie.

dimanche 9 septembre 2018

Fête de la rue Davy et Prix des lecteurs 2018/2019


Toute l’équipe de la librairie L’Usage du monde vous souhaite une belle rentrée. Au programme de ce mois de septembre la fête du livre de la rue Davy et l’annonce des romans sélectionnés pour le Prix des lecteurs 2018/2019.

Samedi 15 septembre 2018
Fête du livre de la rue Davy
À partir de 10h, retrouvez-nous sur le stand de la librairie
où nous accueillons François Baillon autour de son recueil de poèmes consacré au 17e arrondissement de Paris.



 Dès 18h30, rendez-vous à la librairie pour fêter notre 7e anniversaire et découvrir les livres sélectionnés pour le Prix des lecteurs 2018/2019.

  

Librairie L’Usage du Monde
32 rue de la Jonquière – Paris 17
01.42.26.65.68
lusagedumonde@live.fr