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lundi 12 mars 2018

Notre sélection littérature pour ce début d'année 2018

CHRISTIAN GUAY-POLIQUIN, LE POIDS DE LA NEIGE, AUX EDITIONS DE L'OBSERVATOIRE

À la suite d'un accident, un homme se retrouve piégé dans un village enseveli sous la neige et coupé du monde par une panne d'électricité. Il est confié à Matthias, un vieillard qui accepte de le soigner en échange de bois, de vivres et, surtout, d'une place dans le convoi qui partira pour la ville au printemps, seule échappatoire. Dans la véranda d'une maison où se croisent les courants d'air et de rares visiteurs, les deux hommes se retrouvent prisonniers de l'hiver et de leur rude face-à-face. Cernés par une nature hostile et sublime, soumis aux rumeurs et aux passions qui secouent le village, ils tissent des liens complexes, oscillant entre méfiance, nécessité et entraide. Alors que les centimètres de neige s'accumulent, tiendront-ils le coup face aux menaces extérieures et aux écueils intimes?

TONI CADE BAMBARA, GORILLE MON AMOUR, EDITIONS YPSILON


Dans ce recueil de nouvelles écrit en 1972, Toni Cade Bambara donne la voix à des femmes et jeunes filles africaines-américaines qui dépeignent l’Amérique des années 70 avec force et humour. Une galerie de personnages attachants : enfants des quartiers pauvres, jazzmen, mère de famille, tous issus de la communauté africaine-américaine; dans un style franc et maîtrisé.

CHRISTINE MONTALBETTI, TROUVILLE CASINO, EDITIONS POL


Partir d’un fait-divers, en faire le récit minutieux pour rendre compte du réel, voilà l’ambition de Christine Montalbetti lorsqu’elle enquête sur ce septuagénaire sans histoire, braqueur du Casino de Trouville. Cette tentative d’épuisement du quotidien laisse peu à peu sa place à une réflexion sur la fabrique du roman où l’auteure se met en scène, s’adresse au lecteur et fait naître chez celui-ci un étrange sentiment de plaisir teinté d’étonnement et de fascination.

AHARON APPELFELD, DES JOURS D'UNE STUPEFIANTE CLARTE, EDITIONS DE L'OLIVIER


Après la libération des camps de concentration, Théo décide de rentrer chez lui à pied. Des centaines de kilomètres pour mettre de la distance entre lui et l’horreur, pour aller au-delà, pour se souvenir de la vie avant, pour envisager un avenir.
"Quand nous avons été libérés à la fin de la guerre, j’ai eu envie de rentrer en courant chez moi. Mais mon cœur m’a conseillé de prendre le temps."

TAKIJI KOBAYASHI, LE PROPRIETAIRE ABSENT, EDITIONS AMSTERDAM

Le propriétaire absent

Dans ce roman, Takiji Kobayashi dépeint la dureté de la vie des paysans à Hokkaido dans les années 1920 : l'éveil politique et la révolte qui gagneront certains. Un portrait sensible et visionnaire du capitalisme et de la mise en place du syndicalisme au début du XXe siècle.

LOUISE ERDRICH, LAROSE, EDITIONS ALBIN MICHEL





Sur les limites d’une réserve indienne Ojibwé, dans le Dakota du nord, vivent deux familles liées par les mères, demi-sœurs, les pères, amis et les enfants qui jouent ensemble. Un jour, Landreaux Iron tue Dusty Ravich, 5 ans, lors d’une partie de chasse au cerf. Pour respecter une forme ancienne de justice, Les Iron donnent leur fils LaRose à la famille endeuillée. Louise Erdrich explore les méandres de la culpabilité avec une rare sensibilité.

PAUL AUSTER, 4321, EDITIONS ACTES SUD



Dans cet ambitieux roman, Paul Auster envisage toutes les vies d'Archi Ferguson, selon les chemins qu’il choisit d’emprunter, selon la réussite de ses parents, selon les passions qui le transportent. Toute l’Amérique de la seconde moitié du 20ème siècle y est disséquée, analysée, digérée et comprise par ce jeune homme curieux, sportif ou brillant.
Un roman d’une construction sans faille qui contient plusieurs mondes, un plaisir de lecture immense et sans fin.





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