Printemps 2018, 1ère édition du « mois de la traduction ».
La librairie L’Usage du Monde organise un cycle de rencontres autour du thème de la traduction et invite auteurs, traducteurs et maisons d’éditions à venir en discuter à la librairie.
Voici notre programme:
Jeudi 5 avril 2018 à partir de 19h00
Rencontre
avec
André Markowicz
autour de
la parution de
L’Appartement
(Éditions inculte)


À Petersbourg André
Markowicz a hérité de l'appartement dans lequel vivait sa grand-mère depuis
1918. Cet appartement, devenu propriété de la famille Markowicz au moment de
l'effondrement du système communiste est le prétexte d'un récit mêlant
souvenirs familiaux, réflexion sur le régime, sur la littérature, sur les
intellectuels russes, et dessine une forme d'autobiographie sensible du poète
et traducteur André Markowicz.
André
Markowicz est né en 1960 à Prague. Il a traduit plus d’une centaine de livres
dont les Œuvres de fiction complètes de Dostoïevski, Eugène Onéguine de
Pouchkine, et, avec Françoise Morvan, le théâtre complet de Tchekhov (aux
éditions Actes Sud). Il a publié aux éditions des Solitaires intempestifs une
quinzaine de pièces de Shakespare et de nombreux auteurs dramatiques russes.
Son travail tend à faire passer en français quelque chose de la culture russe,
et notamment de la période fondamentale du XIXe siècle. Le Soleil d'Alexandre (Actes
sud, 2011) vient éclairer et compléter toutes ses publications et lectures. Il
est également l’auteur de quatre livres
de poésie (aux Editions du Seuil et Le
Dernier Télégramme). L’Appartement
(aux éditions Inculte) est sa dernière publication.
Mercredi
16 mai 2018 à partir de 19h
Rencontre
avec la traductrice
Nathalie Castagné
autour de
l’œuvre de
Goliarda Sapienza
publiée
aux éditions Le Tripode


Goliarda Sapienza (1924-1996) est née à Catane dans
une famille socialiste anarchiste. Son père, avocat syndicaliste, fut
l’animateur du socialisme sicilien jusqu’à l’avènement du fascisme. Sa mère,
Maria Giudice, figure historique de la gauche italienne, dirigea un temps le
journal Il grido del
popolo (Le Cri
du peuple).
Tenue
à l’écart des écoles, Goliarda reçoit pendant son enfance une éducation
originale, qui lui donne très tôt accès aux grands textes philosophiques,
littéraires et révolutionnaires, mais aussi à la vie populaire de sa ville
natale. Durant la guerre, à seize ans, elle obtient une bourse d’étude et entre
à l’Académie d’art dramatique de Rome. C’est le début d’une vie tumultueuse.
Elle connaît d’abord le succès au théâtre avant de tout abandonner pour se consacrer
à l’écriture. S’ensuivent des décennies de recherches, de doutes, d’amours
intenses. Mais son œuvre complexe et flamboyante laisse les éditeurs italiens
perplexes et c’est dans l’anonymat que Goliarda Sapienza meurt en 1996. Elle ne
trouve la reconnaissance qu’après sa mort, avec le succès en 2005 de la
traduction en France du roman L’Art de la
joie. Les éditions Le Tripode entreprennent désormais la publication de ses
œuvres complètes.
La traductrice :
Romancière
et poète sous son patronyme et sous le pseudonyme d'Eilahtan, Nathalie Castagné
a longuement étudié le chant qu'elle pratique encore. Elle a traduit de
l'italien de nombreux auteurs et des livrets d'opéra.
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